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Au secours je suis HP! (Sur)vivre en tant que Haut potentiel / Zèbre / Surefficient

Dernière mise à jour : 8 août 2018




Qu'est-ce qui cloche chez moi?


Depuis toujours, je me suis sentie différente des autres, comme si j'étais une extraterrestre qui avait débarqué par erreur sur cette planète.


Quand j'étais petite, ce qui paraissait simple à mes camarades de classe, c'est à dire tout ce qui était de l'ordre de ce qu'il fallait faire ou ne pas faire dans les interactions sociales, me paraissait très compliqué. Quoi que je dise ou fasse, je détonais par rapport aux autres. Hypersensible, je pleurais facilement, j'étais timide voir phobique sociale et je préférais rester dans mon coin plutôt que d'être avec les autres. Quand j'ai commencé l'école, j'ai mis du temps à pouvoir adresser la parole à la maîtresse.


Mes camarades se fichaient de moi et ils n'acceptaient pas ma façon d'être. J'ai compris, plus tard, que le groupe a de la peine avec celui qui ne s'intègre pas. Moi-même, j'ai mis du temps à m'accepter telle que j'étais. Longtemps, j'ai pensé que je n'étais pas normale et qu'il y avait quelque chose qui clochait chez moi.


Plus tard, je suis tombée sur un article, qui parlait des hauts-potentiels. Après l'avoir lu, j'étais en larmes. Enfin, je me reconnaissais à travers quelque chose et je comprenais qu'il n'y avait rien qui clochait chez moi, que j'avais juste un fonctionnement différent des autres.


Ensuite, j'ai lu un bon nombres de livres sur les HP (CF: bibliographie ci-dessous). Je me suis reconnue à travers les descriptions et je n'ai plus eu de doutes.



Être Haut potentiel / Zèbre / Surefficient c'est comment?


Je suis empathique. Si au niveau de l'intelligence logique, je pense que je me situe dans la moyenne, en revanche, j'ai une excellente intelligence émotionnelle. Je suis sensible aux ambiances, un peu éponge. Je devine assez bien les sentiments des gens, cela me paraît logique. Mon dada, disséquer les sentiments humains.


J'ai une excellente mémoire mais seulement pour les choses qui me touchent et m'intéressent, les mots par exemple. Ce qui fait que je me rappelle toutes les paroles des génériques des dessins animés de mon enfance, par contre, je suis d'une nullité crasse en géographie.


Je doute souvent et je me pose beaucoup de questions. J'aime bien comprendre les choses et donner du sens à ce que je fais. On me dit tout le temps que je me pose trop de questions. C'est une réplique que je ne comprends et ne supporte pas. Pour moi me poser des questions, c'est aussi une manière de me remettre en question et d'évoluer.


J'ai une activité cérébrale intense. Beaucoup de sentiments, beaucoup d'idées, beaucoup de pensées. Ça peut être fatigant à vivre. Parfois, j'ai le cerveau qui tourne en boucle et je ne sais pas comment l'arrêter. Souvent, j'aimerais qu'on me greffe un bouton «arrêt» sur mon cerveau. Le fait d'avoir une activité créative m'aide beaucoup à éliminer ce trop plein.


Je suis perfectionniste et j'ai la fâcheuse tendance à remettre au lendemain des activités par peur d'échouer ou ne pas être à la hauteur.


Je suis restée une grande-enfant. J'aime l'univers enfantin et j'essaie de prendre soin de l'enfant à l'intérieur de moi.


Tout ce qui est de l'ordre du pouvoir et de la hiérarchie me dépasse. Je ne crois pas que tel et tel mérite plus de respect parce qu'il est haut placé.


J'ai de la peine avec les discussions de surface et les gens qui parlent pour ne rien dire, cela m'ennuie. A la recherche de complexité, je trouve souvent la vie fade.


Parfois c'est difficile d'arrêter le cerveau et de dormir. (CF: Article sur l'insomnie) J'ai souvent des paralysies du sommeil. Mon corps est endormi mais mon esprit continue de tourner.


Avant, quand j'étais confronté à une situation inconnue j'anticipais et j'imaginais tous les scénarios possibles. Je faisais même les dialogues. «Il va me dire ça et je vais lui répondre ça, etc...» C'était épuisant! Maintenant, j'essaie de ne plus le faire car je trouve ça inutile, voir malsain.


J'aime être seule, ça me permet de recharger mon énergie même si parfois je me sens isolée. J'ai aussi besoin de me sentir en lien avec le divin. Le fait de me sentir accompagnée par une puissance supérieure m'aide beaucoup à accepter mon expérience terrestre. J'ai une activité spirituelle régulière, je fais des prières et je chante des mantras, ça me fait du bien.


Mes apprentissages en tant que Haut-potentiel


En tant qu'HP j'ai dû apprendre un certain nombre de choses:


Apprendre à m'aimer.

Ça n'a pas été évident pour moi de développer de l'amour de soi. Il me semble que j'ai appris à force de me faire métaphoriquement taper dessus, que la seule solution c'était de m'aimer moi-même. Maintenant, j'arrive à me dire que je m'aime et je ne compte plus sur les autres pour me combler, j'essaie de le faire moi-même.


Apprendre à dire non et à me faire passer en premier.

A force d'être empathique, de vouloir être gentille et de jouer les bonne poires qui ne veut décevoir personne, on attire pas toujours des gens bien intentionnés. Là aussi, dans la douleur, j'ai dû apprendre à mettre des limites. J'ai appris que ce n'était pas de l'égoïsme de penser à mon bien-être avant celui des autres. Maintenant, je pense que les gens apprécient lorsque je mets des limites claires qui correspondent à mes véritables sentiments.


Apprendre à faire des pauses et à m'ennuyer.

Longtemps, j'étais hyperactive sans m'en rendre compte. Je suivais le rythme soutenu de mon cerveau et je passais d'une activité à l'autre. Et puis, j'ai pété les plombs. J'ai dû apprendre à ralentir, à faire des pauses, des moments où je ne faisais rien, quitte à m'ennuyer.


Apprendre à être dans mon corps.

J'ai vécu une grande partie de ma vie dans mon cerveau en délaissant mon corps. Après mon pétage de plombs, je me suis rendue compte qu'il fallait que je laisse mon cerveau reposer et que je retourne dans mon corps, me mettre au yoga m'a beaucoup aidé.


Apprendre à prendre de la distance par rapport à mon mental.

Il y a eu des périodes où j'étais vraiment mal dans ma tête. Je me sentais martyrisée par mon propre cerveau. Cela m'a obligé à prendre de la distance, à me dire que je n'étais pas mon mental et à ne plus prendre mes pensées pour des paroles d'évangiles.


Apprendre à me faire confiance et à écouter mon intuition.

Pour moi, la pensée intuitive vient en premier et après le mental s'en mêle en disant que c'est du n'importe quoi. J'ai appris à suivre mon intuition même si je ne savais pas toujours où ça allait me mener. A force d'écouter et de constater que ça fonctionnait, la voix du mental s'est fait de moins en moins entendre.


Bibliographie sur les HP

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