L'année passée, j'ai fait une crise de la quarantaine avant l'heure. Je n'arrivais plus à dormir et je me posais sans cesse des questions existentielles du type : « Qu'est-ce que je fais là ?! » et « Quel est le but de ma vie ? ». Je me demandais surtout pourquoi on venait ici sans manuel d'instruction et je pensais que ce serait plus simple qu'on nous dise quoi faire pour réussir notre vie.
Je trouvais que j'avais vécu beaucoup de souffrances inutiles et que j'aurais bien aimé être capable de remonter le temps pour me prévenir : « Ne prends pas ce travail, tu vas souffrir », « Ne sors pas avec ce type, tu vas souffrir ». Avant je pensais qu'il fallait souffrir pour évoluer, maintenant, je pense que la souffrance ne sert à rien.
Je me demandais aussi si pour trouver un sens à ma vie il fallait que je change de direction, que je suive l'exemple de la plupart des gens, me mettre en couple et avoir un enfant. Je me demandais quel était mon impact sur le monde avec mes créations et à quoi ça servait de créer tout ça.
Je me suis rendue compte, en abordant le sujet à la pause-café de mon travail, que ce thème n'était pas populaire et que j'étais à peu près la seule à me poser ce genre de questions. Les sujets de la pause-café sont plutôt basiques (actualités, sport, enfants, maladies, ragots).
Un jour, j'ai demandé à la cantonade : « Moi – Vous croyez qu'on est là pourquoi ?
Collègue 0 – Pour payer les factures ! Moi – Non, je veux dire, pourquoi on est là, sur terre !?
Collègue 1 – Personne ne sait et de toute façon ça ne change rien. Collègue 2 – Pour rien, ça n'a aucun sens d'être ici. Collègue 3 – On a tous une mission de vie. Collègue 4 – Tu es trop jeune pour te poser la question ! Collègue 5 – Moi je me demande juste ce que je vais faire ce week-end. » Après ça, quelqu'un a changé de sujet : – Eh mais tu portes des lunettes !? – Oui je suis myope... Et la discussion a dévié sur la myopie. Déçue, je me suis levée de table et je suis partie... Je pense que ce sujet peut être angoissant pour certaines personnes.
Je suis de religion catholique. Ce qui me gêne avec cette religion c'est le fait d'être né pécheur et toute la culpabilité qui va avec. J'ai acheté un livre de prière mais ça ne me parlait qu'à moitié, alors j'ai tracé tous les passages qui parlait de péché pour ne garder que les phrases qui me faisaient du bien. Je crois qu'il existe une puissance supérieure. Durant cette période d'interrogations, mes prières ressemblaient à un chapelet de récriminations que j'adressais à Dieu, sur combien j'en avais ras le bol d'être ici sans manuel. Je me disais que ça devait être un sadique qui nous regardait nous planter sans nous porter secours.
Plus tard, je suis tombée sur le livre « Conversation avec Dieu » de Neale Donald Walsch en version audio sur youtube. Je l'ai écouté et ça m'a tellement parlé que j'ai ensuite acheté le livre réunissant les 3 tomes. Il me semblait que j'avais enfin des réponses claires à mes questions et que toute cette idée du Dieu vengeur auquel il fallait plaire à tout prix en se libérant de ses péchés était en train de s'évanouir.
L'auteur de ce livre a un dialogue avec Dieu. Personnellement, je ne me suis pas braquée sur le fait qu'il discute avec Dieu ou non mais j'ai plutôt examiné les réponses qu'il obtenait et j'ai vu qu'elles résonnaient en moi comme des évidences. Et là je me suis dis, que ce livre était une réponse à ma demande de manuel.
Ce que j'ai retenu du livre Conversation avec Dieu :
Dieu est dans tout et nous parle constamment à travers ce que nous voyons, lisons, écoutons. Ça peut être un film, un livre, une chanson.
Il n'y a pas de bien ou de mal et l'enfer n'existe pas.
La souffrance est un aspect inutile de l'existence humaine.
Nous sommes tous des créateurs à l'image de Dieu et nous créons notre vie à partir de nos pensées, nos paroles et nos actions.
Le but de notre vie et de nous rappeler qui nous sommes vraiment, des créateurs à l'image de Dieu.
Il n'y a que le libre-choix, Dieu n'impose rien.
Dieu est amour inconditionnel.
Nous sommes tous un.
Chacun est un morceau de Dieu.
Extraits de Conversation avec Dieu de Neale Donald Walsch :
« Mais observe, écoute les paroles de la prochaine chanson que tu entendras, l'information du prochain article que tu liras, le synopsis du prochain film que tu verras, la phrase fortuite prononcé par la prochaine personne que tu rencontreras, ou le murmure de la prochaine rivière, du prochain océan, de la prochaine brise qui te caressera l'oreille. Si tu écoutes, je te parlerais. Je viendrais à toi si tu m'invites.»
« Tu es un être triple. Tu es un corps, un esprit et une âme. Ces trois aspects de toi sont en réalité trois énergies : La pensée, la parole et l'action. La pensée est le premier niveau de création, puis vient la parole. Tout ce que tu dis est une pensée exprimée et créative qui envoie de l'énergie créative dans l'univers, les paroles sont plus dynamiques, elles ont une incidence plus grande. L'action c'est Dieu en création – ou l'expérience de Dieu. Tout ce que tu vois dans ton monde est le résultat de l'idée que tu t'en fais. Pense, parle et agis comme le Dieu que tu es.»
« Les mots « Je suis » sont extrêmement puissants. Ce sont des affirmations adressées à l'univers, des ordres. Au lieu de penser « Je veux du succès », pense « J'ai du succès » ou émets une pensée acceptable pour toi. « Le succès s'en vient dans ma direction, à présent » ou « Toutes les choses me conduisent à la réussite » ou « Merci, Dieu, d'apporter le succès dans ma vie. »
« Car si tu ne peux compter sur le fait que l'amour de Dieu sera toujours là, sur l'amour de qui pourras-tu compter ? ... Tu peux me parler comme à ton meilleur ami. »